Jef Van Staeyen

Auteur/autrice : Jef Van Staeyen (Page 31 of 57)

l’échec d’une génération

C’est sous le titre “Lutte contre les inégalités sociales: l’hypocrisie du PS” que Le Monde a publié, le 26 février 2018, une tribune de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Peut-etre que “hypocrisie du PS” se vend mieux dans la presse, mais je préfèrerais parler de “l’échec d’une génération”, tant il s’agit de bien plus que du seul PS, qui exprime, aussi, les choix d’une génération. Une génération qui a renoncé, ou qui n’a jamais vraiment voulu.

Je n’ai pas l’habitude de copier des textes trouvés ailleurs. Il y a des sites pour ça. Mais pour ce texte de Louis Maurin, je fais bien volontiers une exception.

hypocrisie bruxelloise ❧

Non, ce texte-ci ne concerne pas les socialistes bruxellois, qui par le biais d’une asbl [association sans but lucratif] ont recruté un faux indépendant pour éviter des cotisations sociales, et prétendent que le prix payé est conforme au marché. (Il aurait pu, pourtant, avec ce titre, et l’actualité municipale bruxelloise, où on découvre quotidiennement de telles malversations.) Ce texte concerne les maîtres moralistes de la Commission européenne. L’autre Bruxelles.

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visages du Rouergue — Gérard Vabre photographe

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Le Moulin de Roupeyrac, à Durenque, en Aveyron (ou Rouergue), est la maison natale de François Fabié, écrivain et poète rouergat, qui vécut de 1846 à 1928. C’est également un musée, lieu d’expositions, d’activités culturelles et de loisirs.
Du 25 juin au 3 septembre 2011, à l’initiative de l’association l’Amitié François Fabié et de son président Jean-François Costes, cette maison a accueilli une petite sélection de photos de Gérard Vabre. Il y raconte son village — Sever — et surtout ses habitants: visages du Rouergue.

De 1977 (il avait alors 23 ans, et étudiait la sociologie à Toulouse) à 2010 (il est urbaniste à Cherbourg), ce sont 39 photos ou groupes de photos que Gérard Vabre présentait dans cette exposition. Prises lors de ses nombreux retours dans son pays, elles montrent son amour des gens, et son émerveillement, qu’il partage avec nous.

Gérard Vabre m’avait demandé de réaliser ensemble le catalogue de l’exposition. Ce me fut un plaisir. Voici son contenu:

Sous les photos d’hier se cachent les images de demain. Les images d’une réconciliation attendue : réconciliation avec la nature, réconciliation avec le travail, réconciliation avec nous-mêmes. L’œil du photographe nous montre l’essentiel. Il voit encore — non : il voit déjà — ce que nous autres, nous n’avons pas perçu. Là est tout l’intérêt de cette exposition. Photographier, c’est voir, et c’est choisir. Parfois, comme ici, c’est l’art de pré-voir l’avenir.

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