Emmanuel Macron privilégie les premiers de cordée. “Je crois à la cordée. Il y a des hommes et des femmes qui réussissent parce qu’ils ont des talents, je veux qu’on les célèbre.” (Emmanuel Macron, 15 octobre 2017)
Jef Van Staeyen
Le 1er décembre 2015, je publiais une série de dessins “c’est lui” avec des hommes politiques belges et français, se renvoyant la responsabilité politique des attentats de novembre à Paris. Parmi eux (pages 3 à 6): François Hollande, en VRP d’armes de guerre. Son quinquennat a été un vrai succès — sur ce plan.
Aujourd’hui, >alors que la France vient de recevoir le maréchal Abdel Fattah al-Sissi, chef de l’état égyptien, client parmi les clients, le hasard me fait retrouver un des dessins, réalisés à l’époque, mais non retenu.
Le Hollande que j’avais dessiné — mais pas retenu — n’était pas ressemblant. Et pour cause: derrière les lunettes, c’était Macron qui se cachait, alors Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. (Macron ne porte pas de lunettes, mais regardez >son portrait officiel, et voyez comme c’est ressemblant.)
Aujourd’hui, ce dessin peut resservir, plus vrai que jamais. Ce qui ne doit surprendre.
Juin 2014, nous apprenions que le Crédit coopératif — la banque de l’économie sociale et de la finance solidaire — avait accordé fin 2012 un prêt de cinq millions d’euros au parti politique Union pour un Mouvement Populaire, l’UMP (>Libération, 13 juin 2014). Ce faisant, le Crédit coopératif avait accompagné la Société générale (24M€), la BNP Paribas (15M€) et la BRED Banque populaire (11M€). Ensemble, il s’agissait de 55 millions d’euros, une somme pour laquelle l’UMP avait nanti (hypothéqué) son siège dans la rue de Vaugirard. Ce prêt devait être remboursé pour mars 2017. Nous ne savons pas si tel a été le cas, la presse n’en parle plus. (Peu importe. Là n’est pas la question.)
reflets dans l’eau
un petit récit à propos des canaux en Bourgogne, et de Dieu en France
(août 2006)
Entre deux averses d’été, Hugo et moi sommes allés faire du vélo en Bourgogne.
L’une tomba le 3 août, alors que nous roulions, en voiture, les vélos sur le toit, la tente dans le coffre, de Lille à Pouilly-en-Auxois. L’autre tomba dix jours plus tard, quand nous rentrions.
Aucune canicule n’avons-nous subie. Plutôt des brumes, un peu de bruine et de pluie. Mais ce temps frais et nuageux était excellent pour le vélo et le camping, et pour découvrir les vieilles abbayes, les vieux châteaux, les villages et les villes de ce beau pays.
C’est ainsi que commence mon récit de quelques brèves vacances en vélo le long des canaux de Bourgogne. Avec de nombreuses digressions au sujet de la France, de Dieu et de la religion, et de la Science. Au sujet des certitudes et incertitudes. Et même des pères et des fils.
“Traité du Zen et de l’entretien des motocyclettes”, le livre cult de Robert M. Pirsig — son voyage avec son fils Chris — fait partie du récit. Mais l’influence de ce livre ne se limite pas à son contenu. Il y a aussi la forme, quand, à une histoire simple — faire du vélo le long de l’eau — j’ajoute mes réflexions à propos de mon nouveau pays et de ses habitants (La France et les français), à propos de la réligion et des sciences — qui ont constitué l’armature de mon éducation —, à propos des certitudes et des doutes, et même, à peine développé, du sens de la vie et comment le transmettre.
L’album comprend aussi des photos et des suggestions de voyage. Et des souvenirs, pas toujours très récents.
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