Jef Van Staeyen

Auteur/autrice : Jef Van Staeyen (Page 42 of 57)

Léo de France ❧

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Notre belle région a déjà un nom — les Hauts de France — mais il lui manque encore un emblème — un beffroi, un lion… — ou une mascotte. Je vous présente Léo de France. Notre héros. Avec son escabeau, pour prendre de la hauteur, son drapeau, de France, et sa casquette, pour se protéger du soleil (et parfois de la pluie). Je le dédie à la nouvelle région, et à ses habitants.

bienvenue en Hauts-de-France, attention à la marche! ❧

deulemont Le nouveau nom de notre nouvelle région bouleverse quelque peu la géographie, et le cours des rivières.
Ici la Deûle, venant de Lille, lors de son entrée en territoire belge.

photo d’après: U.S. Air Force photo/ Staff Sgt. Joseph McKee

[En réponse à l’éternel débat au sujet des régions françaises — comparées aux puissants Länder allemands — le gouvernement a voulu renforcer les régions. Il les a fusionnées. Pas sûr qu’il sache distinguer force et corpulence.
Le nouveau conseil régional a dû chercher un nom pour sa nouvelle région. Il a choisi les Hauts-de-France, une étonnante aberration géographique. Le nom était pourtant simple à trouver: la Picardie, d’après le parler de l’immense majorité de ses habitants.] 

le pouvoir et le marché ❧

Un voyage au Québec et à Montréal en 2007 m’avait inspiré à écrire en 2008 un album originalement dénommé “Nieuwe Wereld, over eindigheid en oneindigheid”, dont la version française, sous le titre “Nouveau Monde, de finité et d’infinité”, a dû attendre 2013.

Après un récit plutôt factuel des deux à trois semaines passées à découvrir un petit bout de cet immense pays, j’avais décrit les réflexions que ce voyage m’avait inspirées : sur l’appropriation, la citoyenneté, et les migrations.
Les querelles, alors assez vives, sur la propriété du Pôle Nord, entre la Russie et le Canada, avec le Danemark, la Norvège et les États-Unis comme spectateurs privilégiés,  étaient le point de départ d’une quinzaine de pensées réunies sous la bannière “le pouvoir et le marché”.

Ce chapitre, et les chapitres suivants — Citoyens du monde, des hommes et des frontières; Retour à la maison — tout comme deux albums précédents — Boréales d’été; Reflets dans l’eau — sont en quelque sorte des textes mère — un peu laborieux — dont je continue d’exploiter les idées.  Sans tout publier ici — les documents réunissent des chapitres privés et d’autres pouvant être publics — j’en extrais le chapitre deux “Les Russes arrivent. Le pouvoir et le marché”.
Ce titre renvoyait à une phrase du premier chapitre: “Dans le Canada — et surtout dans le “petit” Québec — et dans les échanges entre les deux, comme dans ceux avec les Inuits ou les Russes — se lisent des processus passionnants. Des processus qui éclairent le monde de demain, ses problèmes, ses défis et ses opportunités. (…) [Mais] laissez-moi d’abord vous raconter ce que j’ai vu. Les Russes viendront ensuite.”

Si je publie ce texte maintenant et ici, c’est pour organiser correctement un renvoi dans un texte que je publierai dans quelques jours, dont le titre de travail est “travailler pour rien”.

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