Je ne sais pas si cette œuvre va me permettre d’être publié dans le journal De Standaard (qui fait paraître des reportages faits par des photographes condamnés à ne pas voyager), toujours est-il que moi aussi je me suis lancé dans la nouvelle discipline de la photographie domestique. Même avant de me lever.

20 plaatjes van de zonsopgang in mijn kamer

Je raconte. Mon appartement est très ensoleillé. Le séjour coté rue est baigné de lumière. Mais les chambres côté jardins n’ont que très peu de soleil. Les matins passés, je me suis émerveillé de la façon dont le soleil du matin éclaire lentement les murs de ma chambre. D’abord avec un grand rectangle aux contours flous. Sa couleur est froide, c’est la lumière du ciel. C’est ensuite que se dessinent, lentement, du haut vers le bas, des rectangles plus étroits, aux contours plus nets, et d’une couleur chaude. C’est la lumière directe du soleil, qui reproduit les silhouettes des fenêtres. Or ces bandes se déplacent avec le soleil, avant de disparaître, et de ne revenir que le lendemain, pendant que d’orange elles deviennent jaunes et puis blanches. En tous cas pour nos yeux. J’ai pris ces photos en position couchée (au lit), avec un petit Canon PowerShot SX200 IS au réglage automatique dans la main.

Post scriptum: pourquoi avons nous un mot pour l’ombre, mais pas pour les taches de lumière dans un espace ou sur une paroi sombres ?